Dans un communiqué officiel, le gouvernement haïtien a réagi à l’annonce du président dominicain Luis Abinader de fermer la frontière de manière unilatérale, interrompant ainsi les négociations en cours entre les délégations des deux pays. Le gouvernement haïtien a exprimé son engagement en faveur du dialogue, tout en rappelant son droit souverain à exploiter les ressources naturelles de la rivière Massacre, conformément à l’accord de 1929. Il a également pris l’engagement de protéger les intérêts du peuple haïtien. dans cette affaire.
Le gouvernement haïtien a été informé de la décision de la République dominicaine de fermer complètement ses frontières avec Haïti à partir du vendredi 15 septembre 2023, à 6 heures du matin. Dans leur communiqué, le ministère de la Culture et de la Communication a souligné le droit de la République d’Haïti d’exploiter les ressources de la rivière Massacre, tout comme la République dominicaine. Ils ont également indiqué que le gouvernement haïtien privilégiait toujours le dialogue et que les négociations étaient en cours lorsque l’annonce unilatérale de la fermeture des frontières a été faite.
Le gouvernement haïtien a appelé à la protection des vies et des biens des deux côtés de la frontière, ainsi qu’au respect des conventions internationales. Ils ont également invité la population haïtienne à rester calme, tout en prenant toutes les mesures nécessaires pour assurer une irrigation adéquate de la plaine de Maribahoux, notamment sous la tutelle des ministères de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural, ainsi que de l’Environnement.
Le communiqué du gouvernement n’a pas précisé si des discussions se poursuivraient ou si une instance internationale serait saisie pour arbitrage. De son côté, le président dominicain Luis Abinader a annoncé la fermeture de la frontière dans un contexte où neuf ressortissants haïtiens seraient interdits d’entrée sur le territoire dominicain en raison de leur implication présumée dans le détournement du canal binational.
Malgré cette situation tendue, certains politiciens haïtiens ont exprimé leur soutien aux agriculteurs locaux et se sont prononcés en faveur de la construction du canal par les Haïtiens pour irriguer leurs champs. Cette mobilisation de la population locale dans le Nord-Est d’Haïti témoigne de l’importance de cette question pour les habitants de la région.
Dans l’attente de développements futurs, il reste à voir si les deux gouvernements pourront trouver un terrain d’entente pour régler ce différend et maintenir des relations pacifiques et constructives entre les deux pays voisins.
Le différend entre Haïti et la République dominicaine autour de l’utilisation de la rivière Massacre vient intensifier les tensions déjà existantes entre les deux pays voisins. Alors que les délégations haïtienne et dominicaine étaient engagées dans des discussions visant à trouver une solution équitable, la décision unilatérale de la République dominicaine de fermer sa frontière à pris de court le gouvernement haïtien.
Dans ce contexte, le gouvernement haïtien a affirmé son engagement en faveur du dialogue et de la résolution pacifique des conflits. Tout en rappelant son droit souverain sur l’exploitation des ressources naturelles de la rivière Massacre, conformément à l’accord de 1929, le gouvernement a également mis en avant sa détermination à protéger les intérêts du peuple haïtien.
Cette situation met en lumière le besoin d’une coopération plus solide entre les deux pays pour résoudre les différends transfrontaliers. Alors que la frontière entre Haïti et la République dominicaine est souvent traversée par des flux migratoires importants et des échanges commerciaux, cette décision de fermeture représente un véritable obstacle aux échanges et aux relations entre les deux pays.
L’appel du gouvernement haïtien à la protection des vies et des biens des deux côtés de la frontière et au respect des conventions internationales souligne l’importance d’une résolution pacifique de ce différend. Les négociations en cours avant cette annonce unilatérale ont montré que les deux parties étaient disposées à trouver une solution juste et définitive.
Néanmoins, cette situation soulève également des préoccupations sur la capacité des gouvernements haïtien et dominicain à maintenir un contrôle efficace sur leurs territoires respectifs. Le président dominicain a justifié sa décision en mettant en avant l’existence de groupes incontrôlables du côté haïtien de la frontière. Cette situation souligne l’importance d’un renforcement des capacités de contrôle et de gestion des frontières pour les deux pays.
Alors que les tensions persistent, il est essentiel que les deux gouvernements engagent des discussions continues et recherchent des solutions durables pour résoudre ce différend. Il est également important que la communauté internationale apporte son soutien et facilite les efforts de médiation entre les deux parties.
Dans l’attente des développements futurs, il est crucial que les gouvernements haïtiens et dominicains travaillent ensemble pour trouver des solutions pacifiques et équitables qui favorisent la coopération et le développement mutuel. Seul un dialogue constructif et une volonté sincère de résoudre les problèmes permettra de surmonter les obstacles actuels et de construire des relations solides entre les deux pays voisins.