Dans un monde où les ressources naturelles sont souvent sujettes à des différends et des conflits, Haïti a récemment affirmé son droit souverain à exploiter ses propres richesses naturelles. Le gouvernement haïtien a publié un communiqué affirmant que, tout comme la République dominicaine, ils ont le droit de prélever l’eau de la rivière Masacre conformément à l’accord de 1929.
Le ministère haïtien des Communications a souligné dans ce communiqué que le pays cherchera à protéger les intérêts de son peuple tout en privilégiant le dialogue. Il a été mentionné que des discussions étaient en cours entre la délégation haïtienne et les homologues dominicains de la Commission binationale, lorsque le président dominicain a pris une décision unilatérale de fermer les frontières.
Face à cette situation, Haïti a appelé à la protection des vies et des biens des deux côtés de la frontière, ainsi qu’au respect des conventions internationales régissant cette question. Dans le même temps, le gouvernement haïtien a invité la population à rester calme et a assuré qu’il prendrait toutes les mesures nécessaires pour garantir une exploitation appropriée de la plaine de Maribahoux.
Cependant, la République dominicaine a réaffirmé sa position selon laquelle il n’y aurait pas de dialogue tant que les travaux ne seront pas arrêtés. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré que ces travaux violaient le traité de 1929 et qu’ils devaient être immédiatement interrompus pour poursuivre les pourparlers.
Il convient de noter que le gouvernement haïtien reconnaît qu’il y a eu un manque de transparence concernant la construction en question. Dans un souci de clarté, Haïti a publié une chronologie des actions entreprises depuis avril 2021 pour stopper les travaux.
Cet affrontement soulève des questions importantes sur la souveraineté nationale, le respect des accords internationaux et la nécessité de trouver des solutions pacifiques aux conflits. Alors que les deux pays continuent de défendre leurs positions, il est crucial de privilégier le dialogue pour parvenir à un compromis qui protège les intérêts de tous les citoyens des deux côtés de la frontière. Seul un véritable engagement envers le dialogue et le respect mutuel peut ouvrir la voie à une résolution pacifique de cette situation délicate.
La situation entre Haïti et la République dominicaine met en lumière l’importance de protéger les vies et les biens des deux côtés de la frontière. Les tensions ont augmenté depuis que le gouvernement dominicain a pris la décision unilatérale de fermer les frontières en réponse aux travaux entrepris par Haïti.
Le gouvernement haïtien, dans son engagement en faveur du dialogue, a réaffirmé son droit souverain à exploiter ses ressources naturelles et à prélever l’eau de la rivière Masacre conformément à l’accord de 1929. Cependant, la République dominicaine insiste sur le fait que ces travaux violents ce traité et qu’ils doivent être immédiatement arrêtés pour reprendre les négociations.
Il est essentiel que les deux pays recherchent une solution pacifique à ce différend afin de préserver la stabilité de la région. Les ressources naturelles sont une source de richesse et de développement pour les deux nations, mais elles ne doivent pas être utilisées comme prétexte pour des conflits.
Haïti, conscient de la nécessité de transparence, a publié une chronologie des actions menées pour stopper les travaux. Cependant, il est important que les deux parties s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif pour trouver un terrain d’entente qui respecte les intérêts et les droits de chaque pays.
Déclaration complète d’Haïti
La République d´Haïti peut souverainement décider de l´exploitation de ses ressources naturelles. Elle a, comme la République Dominicaine, avec laquelle elle partage la rivière Massacre, l´entier droit d´y faire des prises, conformément à l´accord de 1929. Le Gouvernement de la République d´Haïti prendra toutes les dispositions que de droit pour protéger les intérêts du Peuple Haïtien.La République d´Haïti privilégiera toujours le dialogue ; dialogue qui était en cours et sur une bonne voie entre la délégation haïtienne, dûment mandatée, avec leurs homologues dominicains de la Commission binationale, à la Chancellerie dominicaine, en République Dominicaine, quand l´annonce unilatérale du Président dominicain de fermer ses frontières a été faite.Le Gouvernement de la République d´Haïti en appelle à la protection des vies et des biens, des deux côtés de la frontière, et au respect des conventions internationales régissant la matière. Il invite la population Haïtienne à la sérénité et prendra toutes les dispositions afin que l´irrigation de la plaine de Maribahoux se fasse dans les normes, sous la supervision notamment des ministères de l´Agriculture des ressources naturelles et du développement rural et de l´Environnement.-Fin-
————————————————————————— Le Gouvernement de la République d’Haïti prend note de la décision de la République Dominicaine de fermer vendredi la frontière qu’elle partage avec Haïti, Le 15 septembre à six heures du matin. Dans la jouissance de sa souveraineté, la République d’Haïti peut décider d’exploiter toutes ses ressources naturelles. Comme la République Dominicaine, qui est un voisin qui partage avec elle la rivière Massacre, Haïti a pleinement le droit de puiser de l’eau selon les dispositions de l’Accord de 1929, signé entre les deux puits. Le gouvernement de la République d’Haïti prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger les intérêts du peuple haïtien. La République d’Haïti choisit de privilégier le dialogue. Ce dialogue a bien commencé entre la délégation haïtienne, qui a reçu le mandat du Gouvernement, et leurs homologues dominicains au sein de la Commission binationale. Les réunions se poursuivaient au ministère des Affaires étrangères de la République dominicaine, lorsque le président dominicain a décidé, de son propre chef, d’annoncer la fermeture de la frontière. Le Gouvernement de la République d’Haïti lance un appel pour que la vie et les biens de la population soient protégés tout au long de la frontière, dans chaque pays ; et cela exige que toutes les conventions internationales en la matière soient respectées. Le Gouvernement de la République d’Haïti invite la population à faire preuve de retenue et de calme et veut que chacun sache qu’il prendra les dispositions nécessaires pour que la Plaine de Mawibabou soit convenablement arrosée sous la supervision du Ministère de l’Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural en collaboration avec le Ministère de l’Environnement.
La communauté internationale a un rôle crucial à jouer dans la résolution de ce différend. Elle doit encourager les deux parties à privilégier le dialogue, à respecter les conventions internationales et à travailler ensemble pour trouver une solution équitable. La paix et la stabilité entre Haïti et la République dominicaine sont essentielles pour le bien-être des populations des deux pays et pour le développement de la région dans son ensemble.
Alors que les tensions persistent, il est important que les dirigeants des deux pays fassent preuve de leadership et d’ouverture d’esprit afin de trouver un enjeu positif à cette situation. Les solutions durables ont nécessité des compromis et une volonté sincère de parvenir à un accord mutuelment bénéfique.
En fin de compte, le dialogue, la transparence et le respect des droits souverains sont les clés pour résoudre pacifiquement les différends entre Haïti et la République dominicaine. Espérons que les deux pays pourront surmonter leurs différences et œuvrer ensemble vers un avenir plus harmonieux et prospère.