Le président dominicain Luis Abinader a annoncé que son pays continuerait à expulser les Haïtiens qui ne disposent pas des documents nécessaires pour résider légalement.
Luis Abinader a réaffirmé qu’il est essentiel de maintenir la souveraineté du pays et d’appliquer une politique d’immigration sans interférence étrangère.
Luis Abinader, le président de la République dominicaine, a déclaré mardi que le pays maintiendrait ses efforts pour expulser les haïtiens qui n’ont pas de statut légal sur son territoire, en dépit des accusations d’intention raciale et de xénophobie lancées à l’encontre de sa politique par la communauté internationale.
Le président a défendu le droit de la République dominicaine à élaborer sa propre politique d’immigration en toute indépendance et a affirmé qu’elle avait traité le peuple haïtien avec respect et équité en toutes circonstances.
Le président a affirmé qu’il continuerait à protéger les intérêts nationaux, tout en respectant les droits des Haïtiens qui devront être renvoyés chez eux. Il a fait remarquer que c’est ce que font tous les pays organisés, y compris les États-Unis qui sont très actifs dans ce genre de mesure.
Il a souligné que Haïti se trouve dans une situation particulière qui nécessite des mesures spéciales, y compris le contrôle de la population haïtienne qui travaille en République Dominicaine, mises en œuvre par des commissions. Ce qui est gênant c’est que 90% des migrants haïtiens n’ont pas de papiers.
Le ministre des Affaires étrangères de la République dominicaine, Miguel Vargas Maldonado, a déclaré que la communauté internationale devait reconnaître que Haïti était en pratique sans gouvernement et que cette migration hors d’Haïti affectait le plus la République dominicaine qui se trouve à sa frontière.
Malgré cela, peu de membres de la communauté internationale ne reconnaissent pas le problème; le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, soutient qu’une force de maintien de la paix doit être déployée en Haïti.