La presse haïtienne est en deuil ce lundi, suite au décès de la journaliste Liliane Pierre Paul, figure incontournable du journalisme en Haïti. Co-fondatrice de la Radio Kiskeya et présentatrice du mythique Journal 4trè, elle est décédée à la suite d’une crise cardiaque, selon ce qu’ont annoncé les membres de la radio.
Née le 16 juin 1953 à Petit-Goâve, Liliane Pierre-Paul incarne l’esprit de la liberté d’expression en Haïti, avec un parcours de plus de 35 ans marqué par des moments d’adversité, notamment pendant la dictature. Icône nationale, photographe passionnée de son pays, touristique locale attribuée, journaliste engagée et militante inébranlable, son nom résonne puissamment au sein de la société haïtienne.
En 2014, Liliane Pierre-Paul s’est vu attribuer le prix Roc Cadet de SOS Liberté en reconnaissance de son engagement dans la lutte pour la préservation de la liberté d’expression en Haïti. Tout au long de sa vie, elle a souligné l’importance de défendre les intérêts collectifs du pays, en particulier lorsque ceux-ci étaient menacés.
Figure emblématique de la lutte pour la liberté de la presse en Haïti, Liliane Pierre-Paul laisse derrière elle un héritage incontestable dans le domaine du journalisme. Toute sa carrière, elle s’est engagée sans relâche pour défendre les principes fondamentaux de la liberté d’expression et du droit à l’information. Sa voix était porteuse d’espoir pour de nombreux Haïtiens qui cherchaient à être entendus et informés. En tant que directrice de programmation de Radio Kiskeya, elle a joué un rôle clé dans la diffusion d’informations cruciales, faisant de sa station un pilier médiatique au service du public.
La défunte, réputée pour son opposition farouche à la dictature des Duvalier, a connu l’exil. À son retour au pays à la chute du régime en 1986, elle n’a cessé de militer pour le triomphe de la démocratie et l’instauration effective d’un État de droit en Haïti. La nouvelle de sa mort subite s’est écrite comme une formée de poudre dans le pays, particulièrement dans le milieu de la presse.
Ses émissions étaient souvent signalées par des débats approfondis sur les problèmes sociaux et politiques qui touchaient la nation haïtienne. Liliane Pierre-Paul était une journaliste engagée qui n’hésitait pas à traiter des sujets sensibles, mettant en lumière les injustices et les abus de pouvoir. Sa rigueur et sa professionnalisme exemplaires lui ont valu le respect et l’admiration de ses collègues et du public.
Sa disparition laisse un vide immense dans le paysage médiatique haïtien et une profonde tristesse dans le cœur de tous ceux qui ont eu la chance de la côtoyer. Liliane Pierre-Paul était bien plus qu’une journaliste talentueuse, elle était un symbole de courage, de détermination et d’intégrité. La cofondatrice de Radio Kiskeya est restée à jamais gravée dans les mémoires, et son engagement pour un journalisme responsable a déterminé d’inspirer les générations futures en Haïti. Sa passion pour la vérité et sa volonté de donner une voix aux sans-voix ont été des exemples à suivre pour de nombreux journalistes haïtiens.
Liliane Pierre-Paul a laissé un héritage inestimable dans le paysage médiatique haïtien. Son travail a soutenu la démocratie en Haïti en donnant une voix aux citoyens et en mettant en lumière les injustices qui persistent dans le pays. Son décès est une perte immense pour la liberté de la presse et pour tout le pays.
La disparition de Liliane Pierre-Paul laisse un vide non seulement dans le monde du journalisme haïtien, mais aussi dans le cœur de tous ceux qui ont été touchés par son engagement, sa passion et son dévouement. Elle reste à jamais une source d’inspiration pour les journalistes en Haïti et partout dans le monde.
La mort de Liliane Pierre-Paul est une perte immense pour la presse haïtienne. Son héritage vit à travers la poursuite du combat pour la liberté d’expression et le journalisme responsable en Haïti.
Liliane Pierre-Paul était une journaliste courageuse, talentueuse et engagée qui a consenti sa vie à informer le public et à défendre les principes de la démocratie. Son décès est une perte immense pour le journalisme haïtien et pour tous ceux qui croient à la liberté d’expression.