Après les récents troubles en Haïti qui ont perturbé les voyages aériens, notamment pour le Premier ministre Ariel Henry, les vols en hélicoptère sont devenus une solution pour quitter le pays. Des pilotes ont effectué des vols d’extraction risqués, facturant entre 10 000 et 15 000 dollars aux passagers désireux de partir, selon une publication du Miami Herald.
Avec la fermeture de l’espace aérien haïtien en raison de l’aggravation de la violence des gangs armés, les étrangers bloqués cherchent des alternatives pour quitter le pays. Les ambassades étrangères et les riches étrangers se tournent vers les compagnies aériennes de Miami et de la République dominicaine pour rejoindre Saint-Domingue, la capitale voisine.
Cependant, les sièges disponibles à bord des hélicoptères sont limités et coûteux, allant jusqu’à des dizaines de milliers de dollars en raison des autorisations de vol difficiles à obtenir et des défis logistiques en Haïti. Certains vols d’extraction peuvent même atteindre jusqu’à 80 000 dollars par siège, selon des sources du Miami Herald.
Steve McPartland, directeur général pour les Amériques de l’Emerald Solutions Group, a souligné les difficultés rencontrées pour obtenir les autorisations nécessaires des autorités dominicaines. Les pilotes effectuent des vols dans des conditions jugées dangereuses, ce qui contribue aux coûts élevés des évacuations.
Malgré l’annonce d’un pont aérien par l’ONU pour l’aide humanitaire en Haïti, le processus d’extraction des étrangers reste complexe et long, nécessitant l’approbation de plusieurs agences gouvernementales dominicaines.
Face à la crise politique actuelle en Haïti, des regroupements politiques et de la société civile ont proposé des représentants pour former un conseil présidentiel, en attente de son installation pour stabiliser la situation. Les tensions persistent, et les citoyens cherchent des moyens sécurisés pour quitter le pays en proie à l’instabilité.