Dans une escalade tragique du conflit en Ukraine, un journaliste russe de l’agence de presse Ria Novosti, Rostislav Jouravlev, a été tué lors d’un bombardement ukrainien près du village de Pyatikhatky, dans la région de Zaporijia. L’armée russe accuse les forces armées ukrainiennes d’avoir délibérément attaqué un groupe de journalistes, bénissant également trois autres reporters. En réponse à cette attaque, Moscou promet « une réponse » aux responsables de cette tragédie.
Selon l’armée russe, lors de l’évacuation du groupe de journalistes blessés, Rostislav Jouravlev est décédé des suites de ses blessures blessées par une explosion de sous-munitions. Les trois autres journalistes blessés sont actuellement pris en charge par les installations médicales du ministère russe de la Défense, avec un état de santé jugé stable.
Le gouverneur régional installé par Moscou, Evgueni Balitsky, a exprimé ses plus sincères condoléances à la famille et aux amis de Rostislav Jouravlev. Cependant, le ministère russe des Affaires étrangères qualifie cette attaque de « crime odieux » et pointe du doigt la responsabilité de l’Occident aux côtés de Kiev. Moscou affirme que cette attaque sur le groupe de journalistes ne peut pas être le fruit du hasard, et promet une réponse aux responsables de cette tragédie.
Cet incident tragique met en évidence les tensions persistantes entre la Russie et l’Ukraine, exacerbées par le rôle des médias dans le conflit. Alors que le Kremlin dénonce un acte délibéré contre des journalistes russes, les organisations internationales seront appelées à enquêter sur cette attaque. L’avenir de la liberté de la presse et la possibilité d’une résolution pacifique du conflit semblent plus incertains que jamais.