Dans une démarche sans précédent, le président Luis Abinader a pris une décision radicale en ordonnant la fermeture totale de la frontière entre la République dominicaine et Haïti. À partir de 6h00 ce vendredi, cette mesure vise à rétablir l’ordre dans la région et à protéger les intérêts dominicains.
Lors d’une allocution solennelle, le président Abinader a souligné que la fermeture concernera tous les types de frontières – terrestres, maritimes et aériennes. Cette décision a été prise après une évaluation minutieuse menée par le Conseil national de sécurité et de planification, en coordination avec le ministère de la Défense.
Le gouvernement dominicain a veillé à ce que ses forces armées soient prêtes à faire respecter cette mesure. L’armée, la marine et l’armée de l’air seront mobilisées pour garantir que cette disposition soit appliquée de manière rigoureuse. Le président Abinader a tenu à souligner que les autorités haïtiennes reconnaissent elles-mêmes leur difficulté à contrôler certaines situations sur leur territoire.
Cette fermeture vise également à empêcher l’entrée des provocateurs, dont les noms doivent être annoncés dans l’après-midi. Le président Abinader a clairement indiqué que le gouvernement ne tolérera aucune provocation de la part de ceux qui cherchaient à perturber l’ordre.
Le canal en cours de construction par des agriculteurs haïtiens dans la rivière Masacre a été au cœur des tensions entre les deux pays. Le président Abinader qualifie cette situation de provocation inacceptable. Il a insisté sur le fait qu’il ne permettra pas que de tels actes nuisent aux intérêts de la République dominicaine.
Le chef d’État a également rassuré la population en affirmant que les forces armées sont prêtes à contrer toute tentative de violence sur le territoire dominicain. Il a annoncé que cette question sera portée devant l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies la semaine prochaine, afin de trouver une solution pacifique et durable.
Cette décision du président Luis Abinader marque un tournant dans les relations entre la République dominicaine et Haïti. Face aux enjeux territoriaux et aux provocations, le gouvernement dominicain agit avec détermination pour protéger ses intérêts et maintenir la paix dans la région.
L’annonce de la fermeture totale de la frontière a provoqué des réactions atténuées au sein de la population dominicaine. Certains saluent cette décision comme une mesure nécessaire pour préserver la sécurité et l’intégrité du territoire, tandis que d’autres expriment leurs inquiétudes quant à ses conséquences économiques et sociales.
Il est important de noter que cette fermeture ne vise pas à isoler Haïti, mais plutôt à prendre des mesures décisives pour résoudre les problèmes qui persistent le long de la frontière. Le canal en construction suscite des tensions depuis un certain temps, et il est crucial de trouver une solution pacifique et diplomatique pour mettre fin à ce différend.
Le président Abinader a également souligné que des pourparlers se poursuivront entre les deux pays afin de rechercher des solutions durables. La question sera même portée devant l’Organisation des Nations Unies, témoignant de la volonté de la République dominicaine de résoudre ce différend de manière pacifique et dans le respect du droit international.
Cependant, il est essentiel de reconnaître que cette décision aura un impact sur les populations vivantes le long de la frontière et sur les relations commerciales entre les deux pays. Des mesures devront être prises pour atténuer ces conséquences et fournir un soutien aux communautés affectées.
En conclusion, la fermeture totale de la frontière entre la République dominicaine et Haïti ordonnée par le président Luis Abinader reflète sa détermination à protéger les intérêts de son pays et à résoudre les différends territoriaux de manière pacifique. Cette décision audacieuse suscite des débats au sein de la population dominicaine, mais elle témoigne également de la volonté du gouvernement de prendre des mesures décisives pour préserver la sécurité et la stabilité dans la région.