Ce dimanche, près de la capitale haïtienne, un groupe de malfaiteurs a attaqué une patrouille de police et causé la mort de trois policiers. Le service de police en Haïti souffre d’un manque de financement et depuis le début de l’année ce sont près d’une vingtaine d’agents qui ont été recensés tués.
Dans le quartier de Thomassin, qui est généralement considéré comme étant bourgeois et situé au sud de la capitale de Port-au-Prince, des meurtres ont été commis par un gang connu sous le nom de Ti Makak.
D’après l’Union nationale des policiers haïtiens, un membre de la police qui a survécu à l’attaque a fourni des informations détaillées sur les meurtres commis et a provoqué le chagrin de l’organisation.
Trois jeunes policiers, Pierre Paul junior Dorcely, Nicolas Robenson et Medèze Fortilien, ont été recrutés dans les promotions 25, 26 et 27 respectivement.
Ces 3 dernières victimes, des policiers assassinés, portent à 21 le nombre de policiers tués depuis le début de l’année 2023.
Une fois de plus, des hommes de l’ordre ont été victimes d’actes violents perpétrés par des individus sans morale. Le triste événement a été dénoncé sur Twitter par le responsable politique qui condamne ces actes barbares.
Ariel Henry, le chef du gouvernement, a offert ses respects et ses condoléances les plus profondes aux familles et amis des trois officiers de police tués sans raison par des criminels sur Twitter le dimanche. Il a également témoigné son soutien à ces victimes et dénoncé fermement ces faits brutaux. Plus de détails sur ce sujet
Le chef de l’État a déclaré qu’il faisait de son mieux pour instaurer un sentiment de sûreté et de stabilité dans le pays, qui avait été si profondément blessé et attristé.