En milieu de semaine, les responsables russes ont accusé l’Ukraine d’avoir dirigé des drones vers la capitale du pays avec l’intention d’assassiner le président Vladimir Poutine.
Les autorités russes ont qualifié le spectre d’agression comme étant une « action terroriste » et ont déclaré que l’armée et les forces de sécurité avaient intercepté les drones avant qu’ils ne puissent causer des dommages.
Les autorités publiques ont révélé dans un communiqué publié par les médias nationaux qu’aucun blessé n’a été signalé.
Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a confirmé à l’agence de presse officielle RIA Novosti que Vladimir Poutine ne se trouvait pas au Kremlin à cette époque et qu’il travaillait plutôt depuis sa résidence officielle à Novo-Ogaryovo.
Le gouvernement a assuré que Vladimir Poutine était toujours en sécurité et qu’il continuait à travailler sans interruption, selon son programme habituel.
Les responsables ukrainiens n’ont pas encore fait de commentaire à ce sujet. Le Kremlin n’a fourni aucune preuve pour étayer son allégation et sa déclaration comportait peu de détails.
Selon des sources proches du Kremlin citées par l’agence Tass, la tentative d’assassinat visant le président russe Vladimir Poutine le 8 mai était un acte délibéré en vue de le tuer avant le Jour de la Victoire russe, qui se célèbre chaque année le 9 mai.
Pavel Peskov, le porte-parole du Kremlin, a confirmé que le défilé militaire en l’honneur de la fête nationale se déroulerait comme prévu.
Selon un communiqué officiel diffusé par l’agence de presse russe Tass, la Russie se réserve le droit de décider « quand et où » elle choisira de répondre, selon ses propres critères.